A Birnau, ils ont pu apprécier après le déjeuner une visite approfondie de l'église de pèlerinage, dont le rococo spectaculaire tend à faire oublier que l'on se trouve dans un prieuré cistercien...
L'église est tout entière consacrée à la Mater amabilis, Marie mère aimable, dont la statue du XVe siècle est vénérée au-dessus du maître-autel.
Encore au-dessus, la fresque de la coupole en trompe-l'oeil montre la Vierge en modèle de la pratique de l'amour de Dieu. Surplombée par le soleil de Dieu, la tête couronnée d'étoiles, la lune sous les pieds, elle porte en son sein l'Enfant-Dieu, dont jaillit un rayon d'amour qui frappe le coeur que tient une allégorie de la charité. De là le rayon se reflète dans un miroir, pour enfin atteindre le coeur du chrétien. On lit sur la banderole : Mater pulchrae dilectionis, c'est-à-dire "Mère du bel amour".
Nos pas nous ont conduits ensuite à une dizaine de kilomètres, pour visiter la forteresse de Meersburg, un château rustique dont la partie centrale, aux murs de trois mètres d'épaisseur, remonterait au roi Dagobert, donc au 7e siècle.
Nos lansquenets auraient apprécié de goûter une bonne cervoise dans ce récipient si raffiné :
Le château a pour intérêt de comporter des salles d'époque très variées, jusqu'à une chapelle du 17e siècle.
Au 18e siècle, la forteresse était toutefois trop inconfortable pour ses propriétaires, les princes-évêques de Constance, qui décidèrent de faire bâtir juste à côté un château au goût du jour :
Un beau séminaire en puissance ! |
la nouvelle chapelle |