29 mars 2015

2015 - Rameaux

Le séminaire de Wigratzbad se trouvant sur le territoire de la commune d'Opfenbach, c'est à l'église paroissiale de ce village que nous avons célébré le dimanche des Rameaux. Nous entrons ainsi dans une Semaine sainte qui s'annonce froide et pluvieuse, mais liturgiquement très riche, avec notamment jeudi la messe chrismale en la cathédrale de Vaduz au Liechtenstein.













27 mars 2015

Vêpres à Ochsenhausen

Un petit extrait en vidéo de la fin des vêpres de la St Joseph, le 19 mars dernier, à l'abbaye d'Ochsenhausen :





21 mars 2015

Excursion à Roggenburg et Ochsenhausen


Pour la fête de St Joseph, patron et protecteur de la Sainte Eglise, nous sommes partis en sortie de communauté, vers deux grandes abbayes baroques. Pour ce genre d'excursion nous avons l'embarras du choix, puisque notre région en comporte près de 25 !



Après une heure de route vers le nord-est, nous voici donc chez les Chanoines prémontrés de Roggenburg. La messe est chantée dans la spectaculaire abbatiale, dont nous savourons, depuis les stalles ouvragées, la parfaite acoustique. 






Après la messe solennelle, le sous-prieur nous fait visiter une bonne partie de l'immense couvent, dont la fondation remonte aux origines de l'ordre, puisqu'elle date de 1126. Les bâtiments actuels sont bien sûr du XVIIIe siècle, leur construction ayant commencé en 1732.


Abandonnée lors la Sécularisation en 1802, comme tous les monastères germaniques, l'abbaye reprend vie en 1982. Elle est habitée aujourd'hui par 13 prémontrés, membres de ce bel ordre fondé en France au XIIe siècle par St Norbert. 



La bibliothèque incite plus à la contemplation qu'à l'étude...



Après le repas pris dans un des réfectoires, nous partons pour une promenade de 7 km autour de l'abbaye. 





Sur le chemin, le cimetière d'un petit village nous réserve une surprise émouvante : 59 Français y sont enterrés. Ils faisaient partie d'un groupe de prisonniers internés là après la défaite de 1870. 




A l'arrivée, le car nous attend pour une nouvelle heure de route, qui nous mène à l'ancienne abbaye bénédictine d'Ochsenhausen, une des plus somptueuses perles du rococo d'Allemagne du Sud. A vrai dire, on se sent davantage dans un château baroque que dans une abbaye contemplative...




Ici les moines n'ont pas pu revenir, et l'abbaye abrite désormais l'académie de musique pour les jeunes du Bade-Wurtemberg. Au son des répétitions, nous bénéficions d'une visite approfondie, admirant là encore le réfectoire, la bibliothèque, ou encore les splendides boiseries de l'appartement du père abbé. Fondée au XIe siècle, l'abbaye a été restaurée avec faste dans les années 1725. La façade des bâtiments conventuels fait 110 mètres de long...


La porte d'entrée qui mène... aux toilettes du père abbé (authentique !) :



Notre journée s'achève en beauté avec le chant des vêpres solennelles, à six chapiers : 









Saint Joseph, ô vous qui, content d'une vie obscure, 
avez mis votre joie à aimer de toute la tendresse 
de votre coeur Jésus et Marie,
priez pour nous, s'il vous plaît, afin que nous aussi, 
nous trouvions nos délices dans l'ombre et le silence de la vie cachée, 
et que ne regardant que Jésus, n'écoutant que Jésus, ne suivant que Lui,
et brûlant d'un tendre amour pour sa divine Mère,
il nous soit donné de vivre et de mourir dans la douce union
de la charité fraternelle et dans la perfection de l'esprit religieux.
Ainsi soit-il.




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16 mars 2015

Tournoi international d'échecs

Il n'y a pas qu'à coup de boules de neige que les séminaristes se livrent des combats féroces... Au terme d'une compétition plus cérébrale - mais tout aussi acharnée - notre champion a été désigné, en la personne d'un redoutable séminariste belge de première année. 


Hier dimanche, il affrontait dans un duel final le champion australien de notre séminaire de Denton, aux Etats-Unis. Qui allait devenir le meilleur joueur d'échecs parmi nos 150 séminaristes ?




La tension était palpable...


Malgré de lâches tentatives de déconcentration, compensées par le soutien sans faille de ses condisciples, notre virtuose l'a emporté brillamment !



Avis aux autres séminaires... Notre champion relèvera tous les défis, mais il est impitoyable et imbattable !

13 mars 2015

Des scouts au ski


A la fin du mois de février, le séminaire a eu le plaisir d'accueillir pendant près d'une semaine la Haute Patrouille de la Troupe 7e Paris, avec son aumônier l'abbé Guilhem Le Coq, épaulé par l'abbé Pierre-Henri Gouy.

Le programme était intense, puisqu'il comportait chaque jour, outre le ski dans une station voisine, l'assistance aux offices et une conférence spirituelle. Un des scouts a même goûté à une expérience imprévue, étant évacué en hélicoptère suite à une mauvaise chute, qui heureusement s'avéra sans gravité. Les scouts de la 7 ont bon coeur, mais la tête dure !

Nous sommes toujours ravis de ces visites, d'autant plus que la majorité de nos séminaristes français sont passés par le scoutisme, si bénéfique et formateur. 
Avis donc aux amateurs de "ski-spi"...




10 mars 2015

Vers une maison de formation hispanophone pour la FSSP

Déjà bien présente en Amérique latine avec la mission d'Anolaima en Colombie, la FSSP se développe aussi au Mexique, avec les apostolats de Guadalajara et Mexico. 

Les perspectives y sont si encourageantes que nous envisageons la création d'une maison de propédeutique pour nos candidats hispanophones. Cela concerne aussi notre apostolat aux Etats-Unis, puisque l'espagnol est devenu la langue principale de certaines grandes villes du Sud. 

Pour plus d'informations, et éventuellement pour contribuer financièrement à ce beau projet :


 La FSSP au Mexique



La présentation de cette initiative par l'abbé John Berg, supérieur général :




7 mars 2015

La dispute

Les séminaristes ont le droit de se disputer, mais seulement une fois par an, et... en latin !
C'est chaque année le 7 mars, en l'honneur de St Thomas d'Aquin, que deux équipes de latinistes chevronnés s'affrontent, courtoisement mais fermement, à propos d'une question plus ou moins sérieuse. 




Le thème de cette édition était tout à fait sérieux, puisqu'il s'agissait de reprendre le fameux débat médiéval du "Cur Deus homo ?", c'est-à-dire la question du motif de l'Incarnation. 

Si l'homme n'avait pas péché, Dieu se serait-il incarné ?
Le duel était slave cette fois-ci, avec deux Tchèques opposés à un autre Tchèque épaulé d'un Russe. L'abbé Deneke, responsable des séminaristes germanophones de première année, tenait le rôle d'arbitre. 


L'assistance était très variée... Certains étaient vivement intéressés :


D'autres s'interrogeaient in petto sur leur niveau en latin...


D'autres enfin s'amusaient de n'y rien comprendre !!